zyra

Deal Aime

Dimanche 30 août 2009 à 17:04

Regarde le vent qui tourbillonne dans une danse aux allures endiablées.

Envisager toucher les nuages rien que pour le fun je ne peux l’envisager.

Grondement sourd comme si Poséidon décidait de bouleverser l’histoire

Avec son souffle légendaire, annonçant l’arrivée programmée d’un déboire.

Réagir face à cette puissance pouvait sembler nettement hors proportions

Donc en bonne intelligence, passivement je regarde avec grande attention

Et constate que rien n’arrive jusqu’au sol à ma plus grande déception.

 

Je crois comprendre que ce n’est que mon imaginaire qui s’amuse de moi

Et m’apprête à reprendre le fil de mes jours souriant de ce vrai faux émoi.

 

Petit à petit l’atmosphère s’allège pour faire place à une galaxie inconnue.

Enfin galaxie est un grand mot, il s’agit plus d’un monde sans déconvenue,

Dans la pénombre engendrée par les contrastes de lumière naturelle apparaît

A portée de regard une ouverture comme une porte alors l’invitation naît.

La curiosité de savoir ou mène ce chemin prend toute la place dans mon esprit.

Evidement sans résistance je me dirige vers cette bouche noire qui m’englouti.

 

Dans le noir mon pied droit heurte une marche, elle est suivie d’une autre.

A tâtons, les yeux écarquillés, les mains à la recherche vaine du bon apôtre.

Non sans mal je progresse lorsque soudain j’entrevois une lueur qui scintille.

Sur le seuil de la terrasse le vertige de la hauteur fait que ma raison vacille.

 

Lucidité en sommeil, le corps ne réagit pas, il sent ses membres se dérober.

Au sol immobile mon esprit ne sait plus si je suis dans le rêve ou la réalité.

 

Spirale infernal qui accélère sans cesse au point de me faire rouvrir les yeux,

En me tirant de ma torpeur et l’impression de me sentir de plus en plus vieux.

Maudissant ces impulsions qui me font toujours parler beaucoup trop vite

Ou à l’inverse me plonge dans un silence excessif, attitude vraiment limite.

Un instant on pense que l’on apporte quelque chose à qui en a le besoin.

Les faits de nouveau me font voir mes lacunes dans ces relations importantes

Et me confortent dans l’idée que l’on peut rester toute la vie en attente.


Samedi 29 août 2009 à 4:04

ARC EN CIEL

 

Au calme dans ce jardin aux contours incertains,

Les pas passants de passants crissent au loin.

Assis sur l’herbe de ce parterre centre du lieu,

Ma boite à mémoire s’active et je ferme les yeux.

Lumière éteinte

 

Bruits non définis, une envie d’aller voir ailleurs,

Comme une impression de connaître l’heure,

Savoir que c’est maintenant qu’il faut y aller,

Faire partie de ce nouveau monde en être né.

Lumière blanche

 

Progression de quatre à deux pates sur moquette bouclée,

Education par la découverte des placards habilement vidés.

Evolution de la connaissance sur le chemin des écoliers

Caractère en quête d’identité joué sur jeu de dés pipés.

Lumière brune

 

Découverte d’un monde qui n’est pas miens,

Impression des membres entravés par des liens.

Révolte d’adolescence en crise d’identité cachée

Contestation permanente de ce quotidien étranger.

Lumière rouge

 

Le virage arrive dans la plaine en cette huitième décennie

Apportant la révolution inéluctable de la roue de la vie.

Apprendre à trouver les repères pour paraître guide

Auprès de ces enfants du monde et leurs yeux avides.

Lumière rose

 

Regard sur la vie biaisée par nombre questionnements

Sur les pourquoi et les non-dits entre parents enfants.

Départ précipité de mon maître à penser sans prévenir,

Alors qu’il avait encore tant de choses encore à me dire.

Lumière violette

 

Vision sur la ligne des projets concrétisés par mon arbre

Qui éclateront soudainement comme le cristal sur le marbre.

Explosion en artifice pour de nouveau reconstruire un idéal

Sur les fondations misent à nus pour repartir sans dédales.

Lumière jaune

 

De rencontres en villes, de dialogues en retrouvailles,

Une renaissance et le regret du temps perdu assaille.

Alors on passe outre et profite de l’instant présent

Pour essayer d’apporter soutien et sentiments.

Lumière verte

 

Rencontres nouvelles pour nouvelle envie de vivre,

Stimulation de par la valorisation de l’art de vie.

Sentiments puissants de redécouvrir ses émotions

Pour les offrir et partager entre naturel et passion.

Lumière bleue

 

Les jours et le mois passent sans se soucier un brin

Que l’automne de la vie approchant chante le refrain

Que tous les combats menés au bout du compte

N’auront pas à souffrir d’une quelconque honte.

Lumière noire.

 

Et si la vie n’était en fait qu’un simple arc en ciel ?


Mercredi 26 août 2009 à 0:47

Une pause toutes les deux heures, oui c’est cela, toutes les deux heures.

Jeudi, deux heures trente, zone industrielle, nuit noire, pause.

Cinq heures, le jour se fait attendre sur ce parking de route, dormir.

Huit heures trente au comptoir petit noir croissant.

Onze heures, le soleil haut de cette cité gaillarde me guide vers eux. Je revois une cité que j’avais découverte sept ans plus tôt, au fil d’une étape. Plaisir de retrouver ma miss dans son nouveau nid. Visites, dialogues, plaisirs partagé autour d’un cola.

Lundi, les pluies du week end sont passées faisant place au temps radieux. Les petites routes de ce département au teint typé sud découvrent au fil des virages les lumières pastelles de cette nature apaisante. Dix heures, je suis à l’heure mais en fait qu’elle importance ! Comme trop souvent c’est des banalités affligeantes que je m’entends prononcer mais bon voila quoi sans ça serais-je encore moi ? Et puis c’est pratique parce qu’inconsciemment je combats le stresse qui est présent alors qu’il n’y a aucune raison. Les heures passent trop vite, d’un village médiéval à un autre tout aussi attrayant, d’un sujet à un autre, tant de belles sensations qui se gravent dans le présent futur souvenir.

Deux jours à revoir ces instants et je quitte cette ville fière et combative pour rendre visite à des gens que j’ai appris à connaître, parce qu’ils sont eux, avec le cœur sur la main. Cette visite sera pour Sacem mon cobaye un retour aux sources, retrouvailles avec sa mère pour une visite de quatre jours.

Minuit trafic réduit, les phares éclairent loin devant, ce devant que je rejoins avant de me lancer après cette courbe dans un autre devant… 09 h 20’ 59“ un sms est parti annonçant mon arrivée dans l’heure… Une heure durant laquelle une certaine émotion se fait compagne. Parce que je retrouve cette personne, parce que je fais la connaissance de mes hôtes que je ne connais pas mais dont j’ai cette impression qu’ils me sont familiers. Et la il se passe quelque chose dont je n’avais jamais osé imaginer. Une plénitude me fait vivre dans monde ou le quotidien est guidé par le rythme de la vie, par les animaux, par les sensations de sentir la terre omniprésente dans l’air dans la lumière de ces jours d’été. Des yeux pas assez grands, des paroles trop légères pour absorber les images de ces lieux, qu’ils soient battis sur un rocher, chargés d’histoires troublantes, de couleurs et senteurs naturellement uniques, de remparts et port mémoire du passé, le tout en compagnie de cette amie à l’origine de ma venue. Ces lieux ne seraient rien sans ces gens qui, sans être de ces « balades » ont eux aussi apportés des pierres à l’édifice d’un monument unique, celui d’un sentiment d’attachement à cette région encore renforcé. Ils ne le savent pas mais ils ont une place particulière dans mon cœur parce qu’ils m’ont ouvert leur maison, leurs vies, un cadeau que je dois préserver pour en être digne.

Avec le cœur lourd et la tête embrumée de tant de choses, par cette nuit de mardi, la redescente vers cette vallée ou Sacem à surement profité de son séjour. Ce matin est encore annonciateur d’une belle journée, un petit passage pour saluer la miss et mes roues m’emmènent la ou huit jours plutôt j’avais eu un peu de mal à quitter ce bourg. Je me souviendrai de l’arrivée, des discussions, de la balade, de ce petit resto au fil de l’eau. Vingt et une heure trente déjà et le moteur tourne, une pression dans le cœur parce que cette demi journée et passée à une vitesse infernale. Redescente sur les rives de cette rivière asséchée par l’été. Dernière soirée, dernier regard depuis le balcon, dernière bouffée d’air puisée au cœur de la nuit.

Les kilomètres du retour sont long, très long et pourtant les heures sont les mêmes…

Pour me tenir compagnie les images de ces deux semaines, de ces morceaux de phrases, de ces rires, de ses blagues pourries mais drôles justement parce que pourries !  Ce jeudi matin le bruit de la clé dans la serrure à mis en éveil Troppo mon furet trop mignon. Il est heureux comme tout et gratte les barreaux pour sortir me faire la fête. Je le cajole et me préoccupant de Pims la belle rate bien handicapée depuis quelques mois. Je la câline, et comme elle n’a plus beaucoup d’eau je lui en redonne et lui donne mon doigt à lécher, elle est calme.

Reprendre le fil du quotidien est difficile après ces vacances qui ont été pleines de ravissement. Mais voila le week end terminé la semaine s’engage.

Elle s’engage la semaine oui… après un câlin, Pims à décidé de partir, de ne plus lutter contre son handicap. Je sais que c’est le mieux pour elle mais j’en suis triste. La journée commence vraiment mal. J’ai retrouvé ma boite ou l’atmosphère n’est pas des plus sereines, la situation non éclaircie pèse sur les comportements. Enfin la fin de journée. Et pourtant comment ne pas se dire que cette journée est une journée de merde ! Comment ne pas se sentir inutile losqu’on ne peut être présent au coté de qui en a besoin…

J’ai volontairement occulté les noms de lieux et de personnes parce que d’une part ça n’apporte rien à mes impressions et que d’autre part ceux qui sont dans ce texte se reconnaîtront. Merci à eux pour les bonheurs qu’ils m’ont apportés. Merci pour votre patience, votre générosité.


Lundi 24 août 2009 à 23:50

Putain que ça fait mal de savoir que les personnes qui nous sont chères vont mal et qu'on ne peut rien faire...

Mardi 11 août 2009 à 14:34

Merci à Toi
Pour ces moments agréables
Pour ces instants de délires
Pour simplement ces retrouvailles
Parce que c'est important
Parque personne ne nous obligeait
Parce que c'est une journée simple
Et même si les heures filent
Et même si on n'a jamais le temps
Et même pour ne rien faire
Une journée consacrée à l'amitié
Merci à Toi


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