zyra

Deal Aime

Vendredi 21 novembre 2008 à 11:59

JEANNOT

Je découvre le monde. Les éclairages m'attirent. Une porte vitrée s'ouvre au passage de monstres d'acier. Je commence à comprendre que ce sont des charriots de supermaché. J'ai du mal à comprendre pourquoi tant d'agitation pour se nourir, je n'en fais pas tant moi. Je progresse au hasard des rayons en me méfiant de ces insouciants de la vitesse.
Alors je ma curiosité me poussais à devenir téméraire je tomba en arrêt devant un spectacle effrayant. Un sérial kiler sévissait en ces lieux. Comment est-ce possible que personne ne réagissent? Des corps alignés, nu derrière un evitre. Je tremble. J'ai peur.
J'ai beaucoup de mal à ne pas laisser échapper des larmes. Je réussis à lever les yeux et je vois une ardoise avec des choses étranges: 13 € le kilo.
E t la je me rend compte que je suis l'objet des convoitises de ces géants aux monstres d'acier. 
Dur dur d'être un lapin!

Vendredi 21 novembre 2008 à 11:40

BLANCHE DESCENTE
Je progresse lentement sur cette blancheur. La pente est sévère mais ça va. Je lève les yeux et je vois un ciel clair, pas une ombre pour attirer mon regard. La pente s'accentue et je peine. Mes pattes se font lourdes, mon souffle deviens court, c'est dur!
Il pleut! Comment est-ce possible? le ciel a gardé son aspect. Il pleut à torrent maintenant, j'ai du mal à résister, l'eau ruisselle, ça devient infernal.
Je résiste, je glisssssssssssse, au secouuuuuuuuuurrrrrrrrrrrrrsssssssss!
Je disparu un beau matin dans le siphon. J'étais un insecte en promenade dans un lavabo...

Dimanche 16 novembre 2008 à 13:18

Avant toute chose, ce texte écrit par besoin n'est nullement une vengeance ni une agression. Même si il est dur il n'en est pas moins vrai. Une certaine libération par l'écrit mais est-elle vraiment à la hauteur du temps passé dans la mémoire captive des ressentis murés. Nul ne le sais...

A POIL

Je ne peux garder sous silence cette histoire
Enfouie mais génératrice d'idées noires

Ne vous trompez pas ce n'est pas un texte
Ecrit par désespoir pour une vie à l'index.

Parce que je me dois à moi même, une fois
Et puis ce sera suffisant du moins je le crois
Utiliser ce moyen pour que vibre sans voix
Xylophone parlant aux larmes der métal froid.

Pourquoi ce sentiment qui me déchire souvent
Au moment ou je vais me coucher, ou j'entends
Rouler les bruits de cette maison des parents
Dessous, la, au salon la télévision regardant.
Oser fermer les yeux pour qu'enfin dormant
Ne me laissant entrainer par le spirale de vent
N'y arrivant pas et dans le gouffre noir tombant.
Enervé je rouvre les yeux apeuré trop souvent
Rien qu'à l'idée de savoir qu'est ce pressentiment.

Chaque nuit même combat contre cette chose
Entrée dans mon esprit pourtant porte close.

Maintenant bien installée au fond de mon esprit
En un endroit ignoré pour ne pas être repris
Nichée au point de me contaminer par des cris
Soutenus en silence pour ne pas montrer à qui
Ouvrirais la porte de la chambre et je maudits
Nerveusement cette pensée violente ennemie
Grandissante et étouffante du début de ma vie
Emprise totale que de toutes mes forces renie.

Doutes de plus en plus fréquents par les réactions
Observées au quotidien sans en avoir la raison
Non dits mais gestes et attitudes en compensation
Tout pour faire ressentir le pourquoi de la situation.

Tu as fuis devant mes mal-être en prétextant
Une fois de plus que ce n'étais pas le moment.

Non tu n'avais pas le droit, tu n'as pas d'excuse.

Attendre que le temps passe pour pouvoir effacer
Scrupuleusement toute trace de ma présence passée.

Parce que tu as refusé d'assumer tu as rejeté
Au puit des erreurs ta conscience maternisée
Sous des mensonges honteusement répétés.

Comptant sur les années passantes tu espérais
Ou comptais que les voiles du temps arriveraient
Naturellement à endormir ce démon qui animait
Sans jamais faiblir la haine que tu m'inspirais.
Cristallisant sur cette vérité que tu me refusais.
Entre deux sentiments destructeurs je me voyais
Nourrir l'espoir qu'un jour parler tu accepterais
Comme un emère sait le faire d'instinct aurait
Entendu ma demande et pardonner j'aurais.

Dans cette chambre d'hôpital ou il est encore
Entre les appareils le retenant à son triste sors
Son aveu m'a délivré, celui de Papa avant sa mort.

Découvrant par hasard que tu avais déménagé
En ne me laissant aucun numéro ou appeler
Gifle infligée me fais mal et me fais vasciller.
Autant de rejets de ta part pour accepter la vérité
Te rendent sans pitié à mes yeux une étrangère
Sur lequel je n'aurai que le qualificatif de mère.

Chaque tentatives de rapprochement tu les as rejetées
Avec à chaque fois mauvaises foi et refus affirmés.
Un jour peut être tu comprendra que tu as triché
Sur les sentiments que l'on se devait d'avoir innés
Et que tu me pousses maintenant à écrire et crier
Sur une page blanche qu'un enfant ne peut être renié.
 

Mercredi 12 novembre 2008 à 21:13

Le téléphone sonne.
Je vois l'expéditeur et souris
Je décroche
Allo?
Bonsoir...
Heu oui bonsoir
C'est Jack

Une voix que je ne connaissais pas
Une voix qui ne connaissait pas la mienne
Une surprise réciproque voila
Les mots ont du mal à sortir ils ne viennent

Et puis voila les premiers instants passés
Et c'est comme si c'était une habitude
Nous avons profité de cette opportunité
Pour ne laisser place à l'interlude.

Voila j'ai un grand sourire en écrivant
Car une erreur de manipulation a fait
Que nous avons partagé un instant
Des hasards des ondes un bienfait.

Merci à toi pour cette rencontre vocale
Qui ne fait que renforcer cette amitié
Née d'écrits et d'échanges claviers
Et qui se renforce, quoi de plus normal.

Dimanche 2 novembre 2008 à 13:48

Si je dois m'embarquer alors le parcours sera long sur ce parcours tortueux.
Que ce fleuve d'asie du nord porte le même nom n'en est pas moins mystérieux.
Aussi mystérieux que les sentiments que l'on éprouve aux instants heureux
Il est omniprésent dans chaque instant et lorsque la mémoire en fait l'aveu
Les couleurs jaillisent pour donner éclat et relief à un quotidien paresseux.

Comment ne pas réfléchir à ce que ce mot interpelle lorsqu'il est prononcé?
Trois voyelles pour deux consonnes, deux simples petites syllabes prononcées.
Dans des circonstances que les envies ou simplement l'envie de le déclamer
Deviennent claires et évidentes il prend une dimension que je n'aurais imaginé
Ou plus ordinairement c'est un mot ou je le croyais ne pouvait me concerner.

Et puis voila, au détour d'une discussion ordinaire arrive une drôle de question
c'est un peu comme si j'écoutais un dialogue entre deux amis, conversation.
Alors je reste coi, aucune réponse ne pouvant s'exprimer en pleine raison.
Je suis avec ce questionnement m'interrogeant sans complaisance sur le fond
Avec dans ce voyage en introspection je me découvre oublié dans mes démons.

Les heures sont passées et je comprend maintenant ce que ce mot en moi ravive
Vivant depuis trop longtemps dans l'utopie que je peux m'abstenir de mes envies
A vouloir être pour les autres ou j'oubliais en faire partie je n'ai pensé que ma vie
Ne valait en terme d'amour partagé mais d'amitiés cumulées, courant d'eau vive
Et je prend conscience que j'aspire à l'amour naturellement parce que c'est la vieA

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