JUSTICE

 

Alors que nous avons à tord ou à raison mis en avant les soucis d’insécurité voici bien un cas qui mérite qu’on s’y attarde quelque peu.

Monsieur Roman Polanski est suspecté d’avoir agressé sexuellement une personne mineure le 17 mars 1977. Lors du procès qui se déroule le 8 août 1977 monsieur Polanski reconnaît les faits de relation sexuelle illégale. Cela fait suite à un accord passé pour que l’accusation abandonne les charges de : livraison de substance interdite à un mineur, acte lascif sur un enfant, viol avec usage de drogue, perversion et sodomie.

Ce sont des accusations extrêmement lourdes qui vu la personnalité de monsieur Polanski qui à l’époque considéré comme ayant une personnalité complexe, étaient synonyme de condamnation définitive d’exercice de son art. Condamné à quatre vingt dix jours de prison pour une évaluation diagnostique à la prison de Chino il est finalement libéré au bout de quarante huit jours. Refusant de comparaître à nouveau devant la justice il quitte le territoire Américain…

J’aime beaucoup le cinéaste Roman Polanski, je ne connais pas l’homme Roman Polanski.

Le cinéaste n’exonère nullement l’homme. Si, comme il est admis par les comptes rendus publiés en nombres dans la presse monsieur Polanski est coupable des faits qu’on lui reproche alors il m’est permis de poser une question : Une agression sexuelle est elle excusable ou dénuée d’importance si elle est commise par une personnalité ?  J’aimerais que personne n’ose répondre oui mais vraiment j’en doute. Bien entendu on objecte que le temps est passé. Le temps est passé oui mais l’agression demeure. Je souhaite ardemment que Monsieur Polanski puisse faire face à ses accusateurs, se défendre et être écouté comme n’importe quel quidam. Que seul les faits sois pris en compte et que la justice sorte digne et grandie.

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