zyra

Deal Aime

Mardi 30 septembre 2008 à 15:42

Ah oui c'est bien vrai! Les temps changent.
Je vous sens quelque peu perplexes par cette affirmation qui n'a rien de poétique et pourtant, c'est bien moi qui vous le dit! Un exemple vous convaincra surement, et même, vous finirez par vous ranger à mes cotés.

J'ai le souvenir d'une jeune femme gaie, élégante, intelligente. Non je n'exagère pas, si vous la connaissiez vous ne pourriez qu'approuver. Bref je continue. La vie a fait que le temps est passé. Que cette jeune femme est devenue une personnalité respectée dans son univers. D'une communication naturelle elle en a fait son métier et a plutôt réussi à ses dires. En fait madame C (non rien à voir avec une célèbre dame du même initiale) est chef d'entreprise. Les heures à rallonge, les années alignées, tout entière consacrées à son job.
Vous me direz que c'est super de voir autant d'abnégation dans son travail. Attendez le suite.
Si pour parvenir à son rang son travail ne peut que la valoriser, que dire de son caractère, de son comportement envers ses relations passées... Lui écrire ne servira qu'à recevoir une lettre type de son secrétariat particulier du style:
"chez monsieur (même si vous êtes une femme), vous avez souhaitez prendre contact avec mademoiselle C. Pour ce faire son secrétariat met à votre disposition sur internet un formulaire dans lequel vous pourrez exposer concrètement les raisons vous conduisant souhaiter une réponse manuscrite de sa part.
Vous voudrez bien je vous prie vous conformer exclusivement au type de contact que nous nous soumettons. Toute autre voie serait sans issue et donc sans réponse.
Veuillez agréer....",
Les photos publiées dans les magasines populaires tranchent avec celles de Poing Deux Vu Mirage d'Une Onde, traits tirés, sourire oublié dans sa crème anti ride, et quant à lire l'article de ces publication, le langage cru et limite vulgaire du genre:
"Mais pourquoi voullez vous que je ne parle qu'avec des sous-entendu? Vous n'êtes de toute façon incapables de comprendre au dela du premier degré. Alors fouttez moi la paix pauvres que vous êtes"

Et dire que c'était mon amie... Enfin voila, j'voulais quand même lui parler, c'est normal non? qu'auriez-vous fait à ma place?
Je compose le numéro de sa société (évidament ses numéros privés changés depuis l'an drnier ne sont plus accessibles au commun de mortels) . Au bout de la sixième sonnerie une voix:
-Mademoiselle C à votre service
-Bonjour Madame pouvez-vous me passer Mademoiselle
-Ne quittez pas...
La Mozart me tient compagnie une minute et huit secondes. Huit minutes et onze secondes une autre voix:
-Marie-France, j'écoute
-Bonjour Madame, pouvez vous me passer Mademoiselle s'il vous plait
-C'est pourquoi?
-Heu c'est privé
-Mademoiselle refuse les communications privées
-Attendez je ne vous demande pas la lune passez moi Mademoiselle
-Vous êtes sourd? je vous ai dit que Mad..
-Non c'est vous qui êtes bouchée, alors passez la moi et vite
-Soyez poli j'vous prie
-Alors ça vient? ou faut il que je vous fasse avaler votre téléphone?
-Un instant...
Mozad revient, je suis agacé...
-Allo c'est pourquoi?
-C ?
-Oui c'est pourquoi j'ai pas le temps de vous parler
-C'est moi Z
-Tu peux pas me lacher un peu?
-Mais ça fait trois ans qu'on ne s'est pas parlé!
-Ben ça pouvait durer figures toi
-Comment tu vas?
-Tu ne lis pas les journaux? si c'est pour ça que tu appelles tu as perdu ton temps
Fin de communication.

J'oubliais de vous préciser, Mademoiselle C dirige une grosse société dont l'objet et la communication et le tourisme....

Alors vous en pensez quoi?

PS: Un autre texte vous éclairera prochainement sur cette parution qui change de mes publications...

Vendredi 26 septembre 2008 à 0:02

Au début, sachant que j'allais écrire sur ce sujet, je ne souhaitais pas le publier. Peut être le trouvais-je trop personnel et mal écrit puisque jeté au fil de mes impressions et sentiments. Finalement, le retoucher ne serait pas être en accord avec moi...

Ce n'est pas Mozart, les bronzés ou Madona, simplement un paquebot qui se fait entendre sur le bureau. Je souris en voyant l'auteur de l'appel manqué. Liste des favoris. Le doigt glisse sur l'écran jusqu'au nom. Composition du numéro. Sonneries. Une voix. Je sens la chaleur de la voix, une douceur enrobée de rire. Je me sens bien, tout simplement. Le temps passe sans que nous y prenions garde. Les sujets se succèdent.

Et puis ensuite une question simple en apparence. Une question que l'on se balance entre connaissances pour jouer, s'amuser et à laquelle on répond enjoué, amusé de la réponse des autres. Et puis voila, la même question au téléphone. Nous sommes deux. Chacun de son coté. L'un le boitier de plastique à l'oreille, l'autre son oreillette. Et la, la question si légère devient une question lourde de sens, ou la réponse est difficile. Les sentiments se mélanges au rationnel pour rendre difficile à exprimer la réponse que l'on pense et qui se traduit par des mots répétés, bégayés. Une simple question. Deux attitudes pour y répondre. La plus aisées mais la moins franche par l'humour d'un jeu entre amis. La plus vraie en tête à tête par les ondes.

Fenêtre ouverte involontairement sur un confidentiel secret. Un secret lourd porté trop longtemps. Un secret délivré en souffrance à une oreille amie attentive. Une délivrance dans le cri. Une communication d'une intensité qui la rend belle.

Voila je devais écrire, je devais parler. Une seule personne sait de quoi il s'agit. A cette personne je lui dit merci. Un merci entier et fort. Je lui dois lors de cette communication le bonheur d'une délivrance, le bonheur de son contact, le bonheur de lui parler.

A bientôt pour des choses plus légères...

Certains ont le courage et le talent de dire à leurs amis qu'ils les aime. Je ne peux faire ce chemin de poésie vérité avec le même talent mais le nombre très restreint d'amis sait ce qu'ils représentent pour moi.

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