zyra

Deal Aime

Samedi 3 octobre 2009 à 22:01

JUSTICE

 

Alors que nous avons à tord ou à raison mis en avant les soucis d’insécurité voici bien un cas qui mérite qu’on s’y attarde quelque peu.

Monsieur Roman Polanski est suspecté d’avoir agressé sexuellement une personne mineure le 17 mars 1977. Lors du procès qui se déroule le 8 août 1977 monsieur Polanski reconnaît les faits de relation sexuelle illégale. Cela fait suite à un accord passé pour que l’accusation abandonne les charges de : livraison de substance interdite à un mineur, acte lascif sur un enfant, viol avec usage de drogue, perversion et sodomie.

Ce sont des accusations extrêmement lourdes qui vu la personnalité de monsieur Polanski qui à l’époque considéré comme ayant une personnalité complexe, étaient synonyme de condamnation définitive d’exercice de son art. Condamné à quatre vingt dix jours de prison pour une évaluation diagnostique à la prison de Chino il est finalement libéré au bout de quarante huit jours. Refusant de comparaître à nouveau devant la justice il quitte le territoire Américain…

J’aime beaucoup le cinéaste Roman Polanski, je ne connais pas l’homme Roman Polanski.

Le cinéaste n’exonère nullement l’homme. Si, comme il est admis par les comptes rendus publiés en nombres dans la presse monsieur Polanski est coupable des faits qu’on lui reproche alors il m’est permis de poser une question : Une agression sexuelle est elle excusable ou dénuée d’importance si elle est commise par une personnalité ?  J’aimerais que personne n’ose répondre oui mais vraiment j’en doute. Bien entendu on objecte que le temps est passé. Le temps est passé oui mais l’agression demeure. Je souhaite ardemment que Monsieur Polanski puisse faire face à ses accusateurs, se défendre et être écouté comme n’importe quel quidam. Que seul les faits sois pris en compte et que la justice sorte digne et grandie.

-Z-

 

 

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Jeudi 3 septembre 2009 à 20:29

IDENTITE


Voici bien un mot qui soulève bien des interrogations. Chacun d’entre nous est en quête de la sienne, pour différentes raisons qui nous sont propres. Notre identité est notre repère qu’il soit culturel, social ou bien même intérieur.

Maintenant se pose la question de sa revendication. Est elle contrainte d’être revendiquée pour exister ou simplement demeure t elle avant tout une affaire de conscience ? En fonction de sa propre vision des évènements, l’identité sera affirmée soit dans le but de se prévaloir d’une appartenance à un groupe, exemple des supporters sportifs, soit au contraire vécue comme une évidence, par exemple le sexe de chacun qui n’a pas besoin d’être revendiqué.

Entre ces deux exemples se situent tous les aspects de son appartenance à une culture, une confession religieuse, une nation, une histoire, une entreprise ou une école. La apparaît la difficulté de concilier ses attachements sans se renier, l’identité est multiple par ses facettes et n’est que rarement en phase avec tous les autres membres d’une même idéologie.

Les candidats aux élections présidentielles Françaises utilisent chacun à sa façon sa propre vision souvent marqueting de l’identité, associée à une notion de masse et de souhaiter de fédérer autour de couleurs nationales. Essayer de trouver une convergence des idées identitaires vers des programmes ou la prose des discours rappelle plus le funambule que le guide serein d’un avenir incertain me paraît limité dans la crédibilité.

L’identité, cet iceberg qu’il convient de ne pas oublier pour ne pas sombrer.

- Z -

 

- J’ai pas tout compris dans son truc !

- T’en fais pas Bébert t’es pas le seul.

- Ouais mais bon, j’sais quand même comment j’m’appelle….

- Pas toujours….. hein parfois t’es limite.

- Nan mais j’veux dire que depuis le temps que je répond au même nom j’ai pas besoin qu’on m’dise c’est quoi.

- T’es vraiment largué la je vois !

- Vas y toi, expliques ! C’est quoi qu’il veut dire ?

- Moi ce que j’comprend c’est que c’est normal de soutenir le club de pétanque, que les marins fassent gaffe aux icebergs, qu’on puisse reconnaître les hommes des femmes.

- Ah c’est ça qu’il veut dire ?

- Ben ouais, il s’est cassé l’cul pour en faire des tonnes sur ça alors qu’on sait bien nous qui on est !

- Peut être qu’il avait que ça à foutre ! Ou alors t’es comme moi t’as rien compris.

- On verra bien, mais si il a le cerveau aussi détraqué que le temps ben ça promet pour la suite!

- Remarque ça nous permet de parler d’autre chose que des piliers de bistro !

- Oui parce que j’sais pas si t’as remarqué mais sont pas bien intelligents ceux la, ils ont du guignolet à la place du cerveau.

- Comme tu l’dis Riton heureusement qu’on est la pour relever le niveau…

- R/B -


Jeudi 3 septembre 2009 à 20:24

PLANE


Les élections présidentielles sont dans l’air. Elles sont dans toutes les têtes. Une nouvelle étape dans l’accession au poste suprême s’engage. Les candidats ont soudainement conscience que les grands électeurs existent même dans le fin fond des départements. Instants de séductions au nom de la démocratie pour arracher au bas d’une page un paraphe représentant la conclusion de ronds de jambe au jeu étrange de la reconnaissance d’illustres inconnus. Tous ces milliers de maires de communes dont les candidats ignorent la plupart les communes que ces premiers magistrats administrent, deviennent les fondements de la démocratie. Au nom de la pluralité des opinions, des diversités de pensées, ils deviennent l’instant de quelques semaines les personnages majeurs d’une scène ou les acteurs se découvrent une vocation de tête d’affiche.

Nos maires ne savent plus où donner de la tête entre toutes ses sirènes qui les courtisent à coups de bons sentiments. Ils prennent conscience de l’importance que représente une simple signature au bas de ce formulaire froid et impersonnel. Alors ils sentent les effets de la notoriété monter dans la tête, pas facile de garder les pieds sur terre. Ils se sentent important aux yeux de tous ces VRP de l’autographe. Ils se sentent sur un nuage ou ils croisent des Airbus en pleine tourmente alors la, le risque est certain d’une collision qui les fera revenir sur terre.

- Z -

 

 

- Hé Riton t’as lu l’article la ?

 

- Ouais mais j’y comprends rien, c’est quoi les grands électeurs ?

- Surement des Mossieurs qu’on de belles vestes…. Enfin tant qu’ils ne les retournent pas !

- Ben j’en ai une de veste moi, j’me la suis prise l’an dernier tu t’souviens ? Ils m’ont dit trop vieux t’es toi. T’es plus dans le coup, laisse la place.

- Ouais mais dit tu crois pas que t’es mieux la ? R’garde on a tout le temps nous.

- C’est sur mais dis toi t’y comprends quelque chose à tout ce qui se passe ?

- Oh tu sais moi les élections, j’ai jamais rien compris, regarde, ils viennent nous serrer la main  pour qu’on vote pour eux mais moi j’sais bien que ça changera rien pour ma retraite. En plus t’as vu m’sieur l’maire et ben il ne nous regarde plus depuis qu’il a été élu, tu t’rends compte il est complètement absorbé de savoir qui il va parrainer !

- Ben il s’en fout de nous, on ne l’emmène pas en avion nous.

- Mais lui nous mène bien en bateau !

- La t’es mauvaise langue, il a quand même créé une dynamique comme il dit.

- Ah mais toi qui es si fort c’est quoi une dynamique ?

- J’en sais rien mais au moins il fait quelque chose !

- Mais alors tu vas pas me dire qu’il faut voter pour lui ?

- T’es nul, il est pas candidat !

- Heureusement mais tu vois pour le moment ben j’sais pas c’que j’vais faire !

- Oh ben moi si : Patron : la même chose………

 

- R/B -


Jeudi 3 septembre 2009 à 20:20

Bonjour à tous,

Voila j'ai souhaité ouvrir une nouvelle catégorie ou je parlerai de sujets divers et qui seront commentés par Riton et Bébert, deux éminents spécialistes de notre vie contemporaine...

A bientôt

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