zyra

Deal Aime

Vendredi 30 avril 2010 à 22:14

Pour souhaiter ne pas inquiéter

Parce que le quotidien n'en vaut la peine

Un fossé s'est creusé

Un océan comme onde de choc.

Les regards s'éloignent

Les mots n'ont plus de signification

Les yeux s'éteignent

Le coeur durci à se fendre jusqu'à poussière.


Lundi 5 avril 2010 à 22:45

Ca fait très mal de se dire que ça doit recommencer.

Une fois déjà ou m'ouvrir a mis sept années à se refermer.

C'est stupide idiot con mais voilà que ça recommence.

M'attacher comme un gamin, provoquer le détachement.

Voilà que j'y suis et que j'ai bien du mal à le supporter.

Parce que j'ai perdu tout repère dans ce à quoi je crois.

Parce que je n'en peux plus de me faire mener en bateau

Qu'ils m'ont fait bosser comme un fou sans me reconnaître.

Etre totalement déstabilisé, perte totale des repères.

Besoin de parler pour ne pas être fou ou pas totalement

Avoir besoin de croire encore en quelque chose ou quelqu'un.

Et se rendre compte que je n'en suis pas capable...

Lundi 5 avril 2010 à 21:24

Que c'est con

De ne pas pouvoir lui parler parce que on en aurait besoin.

De chercher ses mots pour essayer de se faire comprendre.

De guetter la réponse par la lumière bleutée du téléphone.

De se dire qu'on l'a surement dérangé même si c'est faux.


Que c'est con

De ne pas pouvoir s'exprimer comme on voudrait le faire.

De ne pas oser répondre à un article qui fait fortement réagir.

De ne pas se dire que le plus important c'est de lui dire.

De ne pas s'apercevoir que l'on est en train de couler...


Que c'est con

Oui vraiment con.

Vendredi 2 avril 2010 à 22:17

Cadre sans cadre, balance des blancs, priorité sensibilité...

Dix-huit heures sur la vallée, mélange de pollution et de brume.

Fin d'hiver dessinée sur toile de fin de journée, cliché.

Lumière colorée par soleil couchant, teinte pastelle orange grisé.

Arbre dénudé relançant ses tentacules de printemps.

Formes noires des branches contrastant sur le fond coloré.

Soleil blanc perçant l'arrière plan, contour jaunâtre en transition.

Les branches en parties mangées par la lumière semblent fluettes.


Mon cadre blanc balance ma sensibilité.

Avaler le mélange d'illusions diurnes.

Fait le vide en repoussant les oreilles amies.

Comprendre que le dialogue se meurt.

Crier dans un univers vide de sens.

Savoir que tout est perdu maintenant.

Souhaiter le meilleur sans pouvoir le dire.

Parler sans auditoire paraître ringard.

Disparaître des pensées pour les préserver.

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