zyra

Deal Aime

Dimanche 16 novembre 2008 à 13:18

Avant toute chose, ce texte écrit par besoin n'est nullement une vengeance ni une agression. Même si il est dur il n'en est pas moins vrai. Une certaine libération par l'écrit mais est-elle vraiment à la hauteur du temps passé dans la mémoire captive des ressentis murés. Nul ne le sais...

A POIL

Je ne peux garder sous silence cette histoire
Enfouie mais génératrice d'idées noires

Ne vous trompez pas ce n'est pas un texte
Ecrit par désespoir pour une vie à l'index.

Parce que je me dois à moi même, une fois
Et puis ce sera suffisant du moins je le crois
Utiliser ce moyen pour que vibre sans voix
Xylophone parlant aux larmes der métal froid.

Pourquoi ce sentiment qui me déchire souvent
Au moment ou je vais me coucher, ou j'entends
Rouler les bruits de cette maison des parents
Dessous, la, au salon la télévision regardant.
Oser fermer les yeux pour qu'enfin dormant
Ne me laissant entrainer par le spirale de vent
N'y arrivant pas et dans le gouffre noir tombant.
Enervé je rouvre les yeux apeuré trop souvent
Rien qu'à l'idée de savoir qu'est ce pressentiment.

Chaque nuit même combat contre cette chose
Entrée dans mon esprit pourtant porte close.

Maintenant bien installée au fond de mon esprit
En un endroit ignoré pour ne pas être repris
Nichée au point de me contaminer par des cris
Soutenus en silence pour ne pas montrer à qui
Ouvrirais la porte de la chambre et je maudits
Nerveusement cette pensée violente ennemie
Grandissante et étouffante du début de ma vie
Emprise totale que de toutes mes forces renie.

Doutes de plus en plus fréquents par les réactions
Observées au quotidien sans en avoir la raison
Non dits mais gestes et attitudes en compensation
Tout pour faire ressentir le pourquoi de la situation.

Tu as fuis devant mes mal-être en prétextant
Une fois de plus que ce n'étais pas le moment.

Non tu n'avais pas le droit, tu n'as pas d'excuse.

Attendre que le temps passe pour pouvoir effacer
Scrupuleusement toute trace de ma présence passée.

Parce que tu as refusé d'assumer tu as rejeté
Au puit des erreurs ta conscience maternisée
Sous des mensonges honteusement répétés.

Comptant sur les années passantes tu espérais
Ou comptais que les voiles du temps arriveraient
Naturellement à endormir ce démon qui animait
Sans jamais faiblir la haine que tu m'inspirais.
Cristallisant sur cette vérité que tu me refusais.
Entre deux sentiments destructeurs je me voyais
Nourrir l'espoir qu'un jour parler tu accepterais
Comme un emère sait le faire d'instinct aurait
Entendu ma demande et pardonner j'aurais.

Dans cette chambre d'hôpital ou il est encore
Entre les appareils le retenant à son triste sors
Son aveu m'a délivré, celui de Papa avant sa mort.

Découvrant par hasard que tu avais déménagé
En ne me laissant aucun numéro ou appeler
Gifle infligée me fais mal et me fais vasciller.
Autant de rejets de ta part pour accepter la vérité
Te rendent sans pitié à mes yeux une étrangère
Sur lequel je n'aurai que le qualificatif de mère.

Chaque tentatives de rapprochement tu les as rejetées
Avec à chaque fois mauvaises foi et refus affirmés.
Un jour peut être tu comprendra que tu as triché
Sur les sentiments que l'on se devait d'avoir innés
Et que tu me pousses maintenant à écrire et crier
Sur une page blanche qu'un enfant ne peut être renié.
 

Par Dalya le Lundi 17 novembre 2008 à 10:17
Je suis triste à le lire, mais ton texte est magnifique et très bien écrit. Tu as eu raison de laisser sortir cette souffrance qui, je veux bien le croire, te rongeait.
 

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