zyra

Deal Aime

Mercredi 26 août 2009 à 0:47

Une pause toutes les deux heures, oui c’est cela, toutes les deux heures.

Jeudi, deux heures trente, zone industrielle, nuit noire, pause.

Cinq heures, le jour se fait attendre sur ce parking de route, dormir.

Huit heures trente au comptoir petit noir croissant.

Onze heures, le soleil haut de cette cité gaillarde me guide vers eux. Je revois une cité que j’avais découverte sept ans plus tôt, au fil d’une étape. Plaisir de retrouver ma miss dans son nouveau nid. Visites, dialogues, plaisirs partagé autour d’un cola.

Lundi, les pluies du week end sont passées faisant place au temps radieux. Les petites routes de ce département au teint typé sud découvrent au fil des virages les lumières pastelles de cette nature apaisante. Dix heures, je suis à l’heure mais en fait qu’elle importance ! Comme trop souvent c’est des banalités affligeantes que je m’entends prononcer mais bon voila quoi sans ça serais-je encore moi ? Et puis c’est pratique parce qu’inconsciemment je combats le stresse qui est présent alors qu’il n’y a aucune raison. Les heures passent trop vite, d’un village médiéval à un autre tout aussi attrayant, d’un sujet à un autre, tant de belles sensations qui se gravent dans le présent futur souvenir.

Deux jours à revoir ces instants et je quitte cette ville fière et combative pour rendre visite à des gens que j’ai appris à connaître, parce qu’ils sont eux, avec le cœur sur la main. Cette visite sera pour Sacem mon cobaye un retour aux sources, retrouvailles avec sa mère pour une visite de quatre jours.

Minuit trafic réduit, les phares éclairent loin devant, ce devant que je rejoins avant de me lancer après cette courbe dans un autre devant… 09 h 20’ 59“ un sms est parti annonçant mon arrivée dans l’heure… Une heure durant laquelle une certaine émotion se fait compagne. Parce que je retrouve cette personne, parce que je fais la connaissance de mes hôtes que je ne connais pas mais dont j’ai cette impression qu’ils me sont familiers. Et la il se passe quelque chose dont je n’avais jamais osé imaginer. Une plénitude me fait vivre dans monde ou le quotidien est guidé par le rythme de la vie, par les animaux, par les sensations de sentir la terre omniprésente dans l’air dans la lumière de ces jours d’été. Des yeux pas assez grands, des paroles trop légères pour absorber les images de ces lieux, qu’ils soient battis sur un rocher, chargés d’histoires troublantes, de couleurs et senteurs naturellement uniques, de remparts et port mémoire du passé, le tout en compagnie de cette amie à l’origine de ma venue. Ces lieux ne seraient rien sans ces gens qui, sans être de ces « balades » ont eux aussi apportés des pierres à l’édifice d’un monument unique, celui d’un sentiment d’attachement à cette région encore renforcé. Ils ne le savent pas mais ils ont une place particulière dans mon cœur parce qu’ils m’ont ouvert leur maison, leurs vies, un cadeau que je dois préserver pour en être digne.

Avec le cœur lourd et la tête embrumée de tant de choses, par cette nuit de mardi, la redescente vers cette vallée ou Sacem à surement profité de son séjour. Ce matin est encore annonciateur d’une belle journée, un petit passage pour saluer la miss et mes roues m’emmènent la ou huit jours plutôt j’avais eu un peu de mal à quitter ce bourg. Je me souviendrai de l’arrivée, des discussions, de la balade, de ce petit resto au fil de l’eau. Vingt et une heure trente déjà et le moteur tourne, une pression dans le cœur parce que cette demi journée et passée à une vitesse infernale. Redescente sur les rives de cette rivière asséchée par l’été. Dernière soirée, dernier regard depuis le balcon, dernière bouffée d’air puisée au cœur de la nuit.

Les kilomètres du retour sont long, très long et pourtant les heures sont les mêmes…

Pour me tenir compagnie les images de ces deux semaines, de ces morceaux de phrases, de ces rires, de ses blagues pourries mais drôles justement parce que pourries !  Ce jeudi matin le bruit de la clé dans la serrure à mis en éveil Troppo mon furet trop mignon. Il est heureux comme tout et gratte les barreaux pour sortir me faire la fête. Je le cajole et me préoccupant de Pims la belle rate bien handicapée depuis quelques mois. Je la câline, et comme elle n’a plus beaucoup d’eau je lui en redonne et lui donne mon doigt à lécher, elle est calme.

Reprendre le fil du quotidien est difficile après ces vacances qui ont été pleines de ravissement. Mais voila le week end terminé la semaine s’engage.

Elle s’engage la semaine oui… après un câlin, Pims à décidé de partir, de ne plus lutter contre son handicap. Je sais que c’est le mieux pour elle mais j’en suis triste. La journée commence vraiment mal. J’ai retrouvé ma boite ou l’atmosphère n’est pas des plus sereines, la situation non éclaircie pèse sur les comportements. Enfin la fin de journée. Et pourtant comment ne pas se dire que cette journée est une journée de merde ! Comment ne pas se sentir inutile losqu’on ne peut être présent au coté de qui en a besoin…

J’ai volontairement occulté les noms de lieux et de personnes parce que d’une part ça n’apporte rien à mes impressions et que d’autre part ceux qui sont dans ce texte se reconnaîtront. Merci à eux pour les bonheurs qu’ils m’ont apportés. Merci pour votre patience, votre générosité.


Lundi 24 août 2009 à 23:50

Putain que ça fait mal de savoir que les personnes qui nous sont chères vont mal et qu'on ne peut rien faire...

Mardi 11 août 2009 à 14:34

Merci à Toi
Pour ces moments agréables
Pour ces instants de délires
Pour simplement ces retrouvailles
Parce que c'est important
Parque personne ne nous obligeait
Parce que c'est une journée simple
Et même si les heures filent
Et même si on n'a jamais le temps
Et même pour ne rien faire
Une journée consacrée à l'amitié
Merci à Toi


Mardi 14 juillet 2009 à 23:41

Le réveil n’a pas sonné ce matin c’est normal je ne l’avais pas programmé.

Instinctivement j’allume la cafetière, visite les toilettes et squatte la salle de bain.

Quatre minutes que l’eau tiède, légèrement froide de la douche m’asperge.

Un café serré pour ouvrir les yeux en allumant machinalement la télé pour le son.

Eveil  flottant en attendant le second café, regard sur la montagne ensoleillée.

Franche lumière dans le salon, éveil des animaux, jeu parce qu’ils aiment ça.

Attention captivée par le téléviseur qui diffuse en continu de la musique militaire.

Comment ai-je oublié que nous sommes aujourd’hui celui de la fête nationale !

Toujours une pensée pour cette date qui est aussi anniversaire impossible à oublier.

Insensiblement je détourne mon regard et laisse mon esprit marcher au pas cadencé.

Oublié ma dose de magnésium alors vite on répare et voila que je refais la grimace.

Nouvelle journée peut maintenant commencer, comme le sable dans le sablier…



Dimanche 28 juin 2009 à 23:41



Un point d’interrogation c’est quoi ?

Un espoir suspendu à une réponse.

 

Un point d’interrogation c’est quoi ?

Des larmes de bonheur pour une certitude.

 

Un point d’interrogation c’est quoi ?

Des larmes de malheur pour désertitude.

 

Un point d’interrogation c’est quoi ?

La solution à notre indécision.

 

Un point d’interrogation c’est quoi ?

Une impatience pour une récompense.

 

Un point d’interrogation c’est quoi ?

Simplement l’énoncé d’une question.

 

Un point d’interrogation c’est quoi ?

L’objet de la présente expression.

 

Un point d’interrogation c’est quoi ?

Ça je voudrais bien le savoir !

 


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