zyra

Deal Aime

Mercredi 25 février 2009 à 11:39

 

Heures filantes en lumières noires.

Repères effacés aux profondeurs blanches.

Décalages répétés de la mémoire vive.

Disque du temps sous nuages rouges.

Réveil brutal

 

Tête lourde terre  en eau profonde

Vasque ombrageuse sur socle mouvant

Impressions décomposées couleurs épuisées

Dédale de la pensée aux réflexions absentes

Retour impossible

 

Vide quotidien pour colonne de une non écrite

Chapitre fuyant esprit sans cesse dévié

Coquille d’impression révélation du contraste

Composition instable contraste voilé

Présent abimé

 

Proposer une présence pas être à la hauteur

Sincères contacts expressions maladroites

Descente abyssale introspection glacée

Miroir sans teint pour visage défait

Avenir condamné

 

Réveil brutal

Retour impossible

Présent abimé

Avenir condamné

 

Par Dalya le Samedi 7 mars 2009 à 17:02
Pourquoi tant de noir dans ce texte que je découvre ? (un peu en retard, je l'avoue)
Il arrive que nous tombions de haut quand on se réveil, perdu dans un monde qu'on n'avait pas vu comme ça... ça peut faire mal.
Le retour est toujours impossible, mais les couleurs ne sont jamais épuisées, il suffit de rallumer la lumière pour les revoir apparaître à nos yeux. Elles sont toujours là, ce sont nos yeux qui ne les voient pas toujours.
Lorsque le présent est abîmé, il nous revient à nous de le réparer... et vite ! En parler, s'en détacher, se dire que la vie est belle, relativiser, apprendre à l'aimer comme il est, juste en se disant qu'on pourrait ne pas être là pour le vivre...
Et avenir condamné, tu n'as pas le droit de dire ça. L'avenir n'est jamais condamné, il appartient à nous de changer notre présent pour le libérer. Même entre les murs d'une prison il y a une fente permettant à un lézard de se mettre à l'abri des intempéries ; même quand on lui cache la lumière, il reste un endroit où notre avenir est à l'abri, attendant qu'on se transforme en lézard qui cherche toute occasion de le retrouver, puis de le libérer.
Si besoin de parler, ne pas hésiter. Même quand une abeille est engluée dans une toile d'araignée, elle voit le monde extérieur et lui répond sans hésitation.
Par zyra le Lundi 9 mars 2009 à 1:21
Il y a toujours des moments ou les impressions doivent s'exprimer, parfois par l'oral, parfois par le geste, parfois par l'écrit.
En période de doutes sur le présent la lucidité est parfois défaillante mais libérer les mots laissent la place pour se retrouver. T'en fais pas ça ira et les doutes s'apaiseront... Merci à cette abeille si attentive.
 

Ajouter un commentaire

Note : zyra n'accepte que les commentaires des personnes possédant un compte sur Cowblog : vous devez obligatoirement être identifié pour poster un commentaire.









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://zyra.cowblog.fr/trackback/2797290

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast