zyra

Deal Aime

Mercredi 1er octobre 2008 à 21:24

Au cours d'un début de soirée m'est venu la réflexion sur les choses que l'on ne dit pas. Ces choses qui soujacentes de l'écrit ou des mots sont chargées de significations souvent lourdes.

Combien de sens donnés à de silencieux regards. Qu'ils soient heureux ou maheureux ils ne cessent de hanter ceux qui se pensent concernés. Alors qu'en penser...

J'ai envie de distinguer plusieurs aspects d'une non information, d'une non compréhension, d'un non problème.

Secrets de famille ou système d'éducation, les non-dit s'accroche au souvenir douloureux d'un évènement, jamais d'instant de bonheur cher au ciment extérieur d'un mal être parfois profond. Ces secrets sont futiles et désuets pour la plupart d'entre eux d'ou une certaine gêne d'en parler au risque de sarcasme en retour.
Plus grave ceux concernant la structure même de la famille aux conséquences directes et indirectes sur la cellule familiale. Chacun songera à des faits connus à titre personnel ou relatés par les médias. Que ce soit les origines d'une naissance, du rejet d'un enfant indésiré et devenu indésirable, du décès ou de la disparition volontaire d'un membre de cette famille, tout n'est pour beaucoup pas bon à dire. Mais alors comment juger ce qui est bon ou pas, et pour qui? Pour les auteurs ou acteurs de ces faits cachés? pour les condidents de ses faits? surement. Pour les autres, pour ceux concernés ne serait-ce pas une double sanction de décisions ne les concernant pas ou pourtant ils en sont le résultat?
Je ne pense pas que ce qui ressort des secrets de famille doit être tabou. Maintenir un secret déssert ceux que l'on souhaite sois disant préserver par une feine ignorance. Tôt ou tard, le ressenti éclate en vérité et le prévisible éclatement des vies parachève le désastre.

Relations personnelles et intimes possèdent eux aussi leurs non-écrit, leurs non-dit. Mais alors pourquoi? Au premier degré il s'agira de conserver ce mystère qui devient amblématique pour qui cherche à le percer. Un jeu sobre ou se découvrir se mérite. Des dénégations de plus en plus affirmées au fil des rapprochements, au fil des découvertes pour aboutir soit à une communion d'esprit ou de sentiments, soit à une interruption en forme de fuite. Ou se trouve la limite entre les deux, ou s'arrête la séduction pour laisser place à l'indifférence progressive. Se cacher derrière d'autres mots, derrière de l'humour pour ne pas écrire ou exprimer ses sentiments réels?

Dans les deux cas je retrouve la même source alimentant ce déni de soi, la peur. Cette peur imaginaire souvent, réelle parfois fait son oeuvre. Il n'est point de médication pour la combattre si ce n'est que l'expression. L'expression sous toutes ses formes est régénératrice de l'esprit, régénératrice de la conscience. Parler, oser dire, se prendre par les consonnes pour dérouler les lettres libératrices.

Liberté je t'aime parce que tu permets d'oser, tu stimules les envies, tu offres la vie que tu nous proposes de croquer.

Nous voici arrivé au bout de cette réflexion. Elle est mienne, écrite dans le fil de la pensée.


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