zyra

Deal Aime

Samedi 12 septembre 2009 à 0:44

Quand je repense à mon voyage chez les Trolls je souris

Une fois de plus en m’imaginant leur ami redevenu petit

Instant privilégié pour retrouver ce passé à jamais enfouis.

 

Mais voila mon chemin continu en compagnie des Gnomes

Entourés d’une ribambelle  multicolore de gentils mômes.

 

Par les collines verdoyantes de ce drôle de monde imaginaire

Rayonne une boule bleutée sautillant sur le sentier de terre.

Entre les branches feuillues d’un parement d’un tendre vert

Ne passe que ces reflets clairs de lumière en soleil de verre

Dans une harmonie de nuances que seule la musique vénère.

 

Parcourant ces lieux avec Mérigno le chef de la communauté

Obligé de me baisser pour le suivre et avec mes amis amusés

Une fois de plus de ma grande taille et se jouent à me mimer

Rasant le sol pour les suivre sous les branches sans les briser.

 

Le sol est jonché de feuilles brunes annonciatrice de l’automne

Avec ces senteurs boisées qui montent aux narines des hommes.

 

Méticuleusement les gnomes effacent la moindre trace de passage

En replaçant les feuilles du sous bois qui retrouve le calme des sages.

Regardant au travers des arbres je distingue les nuages paradant

Généreusement au dessus de nos têtes sous les assauts des vents.

Un ballet aux tableaux changeants à chaque partition musicale

Ecrites et jouées par des instruments imaginaires et cymbales.

Zéphire, Autant, Tramontane, autant de vent an accord de Mistral.

 

Dans cet univers ou l’imaginaire le dispute au réel j’ouvre les yeux

Et observe magique ou le temps ne compte pour les jeunes et vieux.

 

 

Saut de puce pour moi bond de géant pour eux nous progressons

Entre racines et plantes sauvages tant de saveurs que nous savourons.

Régal pour les yeux un bouquet multicolore de reliefs de lumière

Venant du ciel diffuse ses teintes pastelles à l’allure de rivière.

Invitation au rêve dans cet espace irréel que vous ne comprenez pas

Car vous n’avez pas embarqués dans ce souffle de poésie délicat

Et fragile que seuls mes Gnomes peuvent insuffler de ci de la

 

De retour au pays des humains je me surprends à sourire sans raison

Avec dans la tête toutes ces images en forme d’étendards ou de blasons.

Naviguer au milieu de ce chemin de souvenirs réels ou rêvés que sais-je

Sentir cette impression de bien être pour me faire aller  encore mieux.

 

Comment ne pas se sentir troublé quand on ne fait la différence certaine

Entre ces deux mondes qui sont si proches mais comme deux îles lointaines.

 

Chercher à savoir pourquoi les enfants rêvent éveillés en permanence

Oubliant que c’est justement le premier des privilèges de l’enfance.

Usant de tous les subterfuges pour trouver une explication rationnelle

Sur les raisons qui font qu’en grandissant nous perdons la plus belle

Chose que nous possédions, l’innocence d’accepter les choses ordinaires.

Ouvrir la porte de la nature et marcher les pieds nus sur cette belle terre.

Une fois seulement fermer les yeux et regarder dans son imaginaire

Survoler ses rêves et sourire pour transmettre la joie de vivre sur terre.


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