zyra

Deal Aime

Mercredi 9 décembre 2009 à 15:20

THEME A DIX CORDES

 

C’est pas difficile je te jure, regarde je thème

Sur tout, sur rien, tout rentre lorsque je thème.

Tu sais que l’onde est ouatée quand je thème

Parce que je chercher à y croire alors je thème.

 

Observe bien les sons écoute longuement les mots

Tu les vois qui farendolent à s’en rendre sots.

Parce qu’ils sont la sur les portées comme un cadeau.

Tu l’ouvres et contemple yeux fermés ces émaux.

 

Sur tous les tons dans l’ampleur d’une envie pleine

C’est ma façon à moi de te dire que je t’aime.


Samedi 12 septembre 2009 à 0:44

Quand je repense à mon voyage chez les Trolls je souris

Une fois de plus en m’imaginant leur ami redevenu petit

Instant privilégié pour retrouver ce passé à jamais enfouis.

 

Mais voila mon chemin continu en compagnie des Gnomes

Entourés d’une ribambelle  multicolore de gentils mômes.

 

Par les collines verdoyantes de ce drôle de monde imaginaire

Rayonne une boule bleutée sautillant sur le sentier de terre.

Entre les branches feuillues d’un parement d’un tendre vert

Ne passe que ces reflets clairs de lumière en soleil de verre

Dans une harmonie de nuances que seule la musique vénère.

 

Parcourant ces lieux avec Mérigno le chef de la communauté

Obligé de me baisser pour le suivre et avec mes amis amusés

Une fois de plus de ma grande taille et se jouent à me mimer

Rasant le sol pour les suivre sous les branches sans les briser.

 

Le sol est jonché de feuilles brunes annonciatrice de l’automne

Avec ces senteurs boisées qui montent aux narines des hommes.

 

Méticuleusement les gnomes effacent la moindre trace de passage

En replaçant les feuilles du sous bois qui retrouve le calme des sages.

Regardant au travers des arbres je distingue les nuages paradant

Généreusement au dessus de nos têtes sous les assauts des vents.

Un ballet aux tableaux changeants à chaque partition musicale

Ecrites et jouées par des instruments imaginaires et cymbales.

Zéphire, Autant, Tramontane, autant de vent an accord de Mistral.

 

Dans cet univers ou l’imaginaire le dispute au réel j’ouvre les yeux

Et observe magique ou le temps ne compte pour les jeunes et vieux.

 

 

Saut de puce pour moi bond de géant pour eux nous progressons

Entre racines et plantes sauvages tant de saveurs que nous savourons.

Régal pour les yeux un bouquet multicolore de reliefs de lumière

Venant du ciel diffuse ses teintes pastelles à l’allure de rivière.

Invitation au rêve dans cet espace irréel que vous ne comprenez pas

Car vous n’avez pas embarqués dans ce souffle de poésie délicat

Et fragile que seuls mes Gnomes peuvent insuffler de ci de la

 

De retour au pays des humains je me surprends à sourire sans raison

Avec dans la tête toutes ces images en forme d’étendards ou de blasons.

Naviguer au milieu de ce chemin de souvenirs réels ou rêvés que sais-je

Sentir cette impression de bien être pour me faire aller  encore mieux.

 

Comment ne pas se sentir troublé quand on ne fait la différence certaine

Entre ces deux mondes qui sont si proches mais comme deux îles lointaines.

 

Chercher à savoir pourquoi les enfants rêvent éveillés en permanence

Oubliant que c’est justement le premier des privilèges de l’enfance.

Usant de tous les subterfuges pour trouver une explication rationnelle

Sur les raisons qui font qu’en grandissant nous perdons la plus belle

Chose que nous possédions, l’innocence d’accepter les choses ordinaires.

Ouvrir la porte de la nature et marcher les pieds nus sur cette belle terre.

Une fois seulement fermer les yeux et regarder dans son imaginaire

Survoler ses rêves et sourire pour transmettre la joie de vivre sur terre.


Mardi 1er septembre 2009 à 17:34

Et puis voila tiens, ça me va bien de me lamenter sur mon sort !

Tout de même y’a quand même plus important à voir dehors.

 

Justement voila de fait la raison de cette nouvelle page de purée

Envoyée juste comme ça histoire d’ouvrir mon livre un petit peu.

 

Vouloir faire partager un regard d’un instant ou mieux d’un jour

Insister sur des choses futiles parce qu’elles sont seules dans la cour.

Ecrire comme ça parce que ça fait du bien par ou ça passe ou cour.

Ne cherchant pas à retenir le temps qui sait si bien se jouer de nous

Si bien que je ne sais plus si c’est lui ou moi qui mène le parcours.

 

Donc nous voici au plein cœur de la semoule, essayant de progresser

En faisant attention aux écueils qui se dressent pour les contourner.

 

Continuer de progresser comme si rien n’était, ignorant le sol mouvant

Rien que d’y penser, pédaler dans une poêle c’est pas très motivant.

Oh je crois que vous êtes perdus alors puis-je vous aider un instant ?

Il y a des mots qui se cachent parfois dans les textes c’est marrant

Si on peut dire ça comme ça mais j’avoue moi trouver ça hilarant.

Et donc vu qu’on est déjà à la moitié du texte la question se pose

Refaire le tout ou sortir des mots qui se cachent et se reposent

 

Débuter une histoire à cet endroit voila qui n’est pas vraiment banal

Ecoutant les oiseaux me donner la réplique je suis emporté dans ce bal

Sur la voie de l’imaginaire pour vous agacer un peu c’est normal.

 

Ruisseau au gazouillis fluet trouvant son chemin parmi les herbes folles

Aux senteurs incitant à la flânerie et au vagabondage chez les trolls.

Ils sont la, à nouveau pour observer à qui sait voir leur belle farandole

Sur leurs traces et malgré ce que l’on dit d’eux ils ne sont pas méchants,

Instables et stupides assurément mais pas méchants, de grands enfants.

Nuls cependant ne se sont rendu compte qu’ils ont aussi un fond charmant

Si peu que nous les laissions faire ripaille et les écoutions attentivement.

 

Sous le mystère se révèle des êtres d’une grande délicatesse que les Gnomes

En fait ne sont que le reflet positif de ce coté visible de la terre des hommes.

Ces personnages que l’on croit sortis de légendes sont tout aussi vivants

Si l’on sait prendre le temps de s’arrêter et de se regarder redevenir enfant.


Dimanche 30 août 2009 à 17:04

Regarde le vent qui tourbillonne dans une danse aux allures endiablées.

Envisager toucher les nuages rien que pour le fun je ne peux l’envisager.

Grondement sourd comme si Poséidon décidait de bouleverser l’histoire

Avec son souffle légendaire, annonçant l’arrivée programmée d’un déboire.

Réagir face à cette puissance pouvait sembler nettement hors proportions

Donc en bonne intelligence, passivement je regarde avec grande attention

Et constate que rien n’arrive jusqu’au sol à ma plus grande déception.

 

Je crois comprendre que ce n’est que mon imaginaire qui s’amuse de moi

Et m’apprête à reprendre le fil de mes jours souriant de ce vrai faux émoi.

 

Petit à petit l’atmosphère s’allège pour faire place à une galaxie inconnue.

Enfin galaxie est un grand mot, il s’agit plus d’un monde sans déconvenue,

Dans la pénombre engendrée par les contrastes de lumière naturelle apparaît

A portée de regard une ouverture comme une porte alors l’invitation naît.

La curiosité de savoir ou mène ce chemin prend toute la place dans mon esprit.

Evidement sans résistance je me dirige vers cette bouche noire qui m’englouti.

 

Dans le noir mon pied droit heurte une marche, elle est suivie d’une autre.

A tâtons, les yeux écarquillés, les mains à la recherche vaine du bon apôtre.

Non sans mal je progresse lorsque soudain j’entrevois une lueur qui scintille.

Sur le seuil de la terrasse le vertige de la hauteur fait que ma raison vacille.

 

Lucidité en sommeil, le corps ne réagit pas, il sent ses membres se dérober.

Au sol immobile mon esprit ne sait plus si je suis dans le rêve ou la réalité.

 

Spirale infernal qui accélère sans cesse au point de me faire rouvrir les yeux,

En me tirant de ma torpeur et l’impression de me sentir de plus en plus vieux.

Maudissant ces impulsions qui me font toujours parler beaucoup trop vite

Ou à l’inverse me plonge dans un silence excessif, attitude vraiment limite.

Un instant on pense que l’on apporte quelque chose à qui en a le besoin.

Les faits de nouveau me font voir mes lacunes dans ces relations importantes

Et me confortent dans l’idée que l’on peut rester toute la vie en attente.


Samedi 29 août 2009 à 4:04

ARC EN CIEL

 

Au calme dans ce jardin aux contours incertains,

Les pas passants de passants crissent au loin.

Assis sur l’herbe de ce parterre centre du lieu,

Ma boite à mémoire s’active et je ferme les yeux.

Lumière éteinte

 

Bruits non définis, une envie d’aller voir ailleurs,

Comme une impression de connaître l’heure,

Savoir que c’est maintenant qu’il faut y aller,

Faire partie de ce nouveau monde en être né.

Lumière blanche

 

Progression de quatre à deux pates sur moquette bouclée,

Education par la découverte des placards habilement vidés.

Evolution de la connaissance sur le chemin des écoliers

Caractère en quête d’identité joué sur jeu de dés pipés.

Lumière brune

 

Découverte d’un monde qui n’est pas miens,

Impression des membres entravés par des liens.

Révolte d’adolescence en crise d’identité cachée

Contestation permanente de ce quotidien étranger.

Lumière rouge

 

Le virage arrive dans la plaine en cette huitième décennie

Apportant la révolution inéluctable de la roue de la vie.

Apprendre à trouver les repères pour paraître guide

Auprès de ces enfants du monde et leurs yeux avides.

Lumière rose

 

Regard sur la vie biaisée par nombre questionnements

Sur les pourquoi et les non-dits entre parents enfants.

Départ précipité de mon maître à penser sans prévenir,

Alors qu’il avait encore tant de choses encore à me dire.

Lumière violette

 

Vision sur la ligne des projets concrétisés par mon arbre

Qui éclateront soudainement comme le cristal sur le marbre.

Explosion en artifice pour de nouveau reconstruire un idéal

Sur les fondations misent à nus pour repartir sans dédales.

Lumière jaune

 

De rencontres en villes, de dialogues en retrouvailles,

Une renaissance et le regret du temps perdu assaille.

Alors on passe outre et profite de l’instant présent

Pour essayer d’apporter soutien et sentiments.

Lumière verte

 

Rencontres nouvelles pour nouvelle envie de vivre,

Stimulation de par la valorisation de l’art de vie.

Sentiments puissants de redécouvrir ses émotions

Pour les offrir et partager entre naturel et passion.

Lumière bleue

 

Les jours et le mois passent sans se soucier un brin

Que l’automne de la vie approchant chante le refrain

Que tous les combats menés au bout du compte

N’auront pas à souffrir d’une quelconque honte.

Lumière noire.

 

Et si la vie n’était en fait qu’un simple arc en ciel ?


<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | Page suivante >>

Créer un podcast