zyra

Deal Aime

Vendredi 30 avril 2010 à 22:14

Pour souhaiter ne pas inquiéter

Parce que le quotidien n'en vaut la peine

Un fossé s'est creusé

Un océan comme onde de choc.

Les regards s'éloignent

Les mots n'ont plus de signification

Les yeux s'éteignent

Le coeur durci à se fendre jusqu'à poussière.


Vendredi 2 avril 2010 à 22:17

Cadre sans cadre, balance des blancs, priorité sensibilité...

Dix-huit heures sur la vallée, mélange de pollution et de brume.

Fin d'hiver dessinée sur toile de fin de journée, cliché.

Lumière colorée par soleil couchant, teinte pastelle orange grisé.

Arbre dénudé relançant ses tentacules de printemps.

Formes noires des branches contrastant sur le fond coloré.

Soleil blanc perçant l'arrière plan, contour jaunâtre en transition.

Les branches en parties mangées par la lumière semblent fluettes.


Mon cadre blanc balance ma sensibilité.

Avaler le mélange d'illusions diurnes.

Fait le vide en repoussant les oreilles amies.

Comprendre que le dialogue se meurt.

Crier dans un univers vide de sens.

Savoir que tout est perdu maintenant.

Souhaiter le meilleur sans pouvoir le dire.

Parler sans auditoire paraître ringard.

Disparaître des pensées pour les préserver.

Samedi 20 mars 2010 à 14:56

Je ne sais pas toi mais moi c'est comme ça.

J'ai regardé et essuyé l'écran gris posé la.

Un écran éteint entouré de sa coque blanche.

En appuyant sur une touche un fond bleu apparaît.

Nulle attente de la recherche noirs esprits rodent

J'appuye sur le symbole rouge téléphone raccroché.

Je ne sais pas toi mais moi c'est pour ça...


Vendredi 18 septembre 2009 à 23:02

Une image, des senteurs, des couleurs, des impressions, des cavaliers, des ombres…

Et puis voila que le journal télévisé dont son déroulement était indépendant de mon attention ravive ma concentration sur l’écran luminescent du salon. Un nom particulier revient à ma mémoire, ce nom dont j’ai cherché vainement cet été à quoi je me devais de le connaître. Dans cette région ou le Couesnon fait parler de lui de sa vallée qui a fait écho jusque dans ma mémoire jusqu’à la baie du Mont Saint Michel ou il sera un élément essentiel du futur de ce majestueux endroit.

Ce week end de septembre va voir la mise en service du barrage érigé sur le Couesnon afin que par un phénomène de marée amplifié et par la non canalisation de l’échappement des eaux, provoquer un déplacement des sédiments vers le large. Si la fin du XIXe siècle a vu l’édification de la route conduisant en partie à l’ensablement du mont, ce début de XXIe siècle ouvre une issue inverse en rendant partiellement au Mont son coté insulaire.  Je ne sais plus vraiment ce que je dois penser, d’un coté comme un rêve d’enfant d’un Mont insulaire avec ses mouvements de foule réduit et d’un autre coté, l’aspect économique de cette région bien que moins romantique n’en demeure pas moins une réalité absolue. Peut être que les souvenirs de l’été seront à classer dans un album du passé ou peut être sera-t-il encore réalité pour des décennies encore…


Dimanche 13 septembre 2009 à 0:45

Et puis voila quoi c’est ainsi c’est ça la vie

La raison qui fait qu’elle est une compagnie,

La raison qui donne le prétexte à son envie

Est présente et elle se fait désirablement amie.

 

Faire de son voisinage un réconfort illusoire

Au bout de l’irraisonnable doute de l’espoir.

Inviter ses souvenirs pour se donner un présent

Tenter de l’apprivoiser pour aller de l’avant.

 

Défaire les nœuds de son esprit et le laisser

Une fois seulement en toute liberté s’évader.

 

Bobine du temps en images négatives saccadées,

Inversion du sens de déroulement pour retrouver

Entre les cliquetis la cadence des vingt quatre clics

Nombre d’images déroulées pour la mémoire, déclic.

 

Quoi de plus simple que de voir le passé pour avancer.

Un regard salutaire pour comprendre et progresser

Avec toujours à l’esprit cette envie forte d’arriver.

Nul ne peut savoir ou même simplement imaginer

Dans ce scénario des plus improbables ma réalité.

 

Chercher à comprendre pour exister, pour savoir

A quoi on peut se raccrocher, à quoi pouvoir croire.

 

N’imprimer aucune marque sous le sceau confiance

Eviter de mélanger les impressions de l’enfance.

 

Vivre parce qu’il le faut pour ceux à qui on se doit

Avec envie et avec souhait de se sentir presque droit.

 

Parce que l’on ne peut tout maitriser dans l’avenir

Avec la certitude de savoir que la voie va sourire.

Souhaiter le meilleur pour voir ses amis sourire.

 


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